Tableau en marqueterie réalisé par
Armande et Geoffroy de Bazelaire
à l'occasion du centième anniversaire
de la Galerie Berger ( 1905 - 2005 ).

 Chaise à Bras
"aux mufles de lion"

Belle Chaise à Bras "aux mufles de lion"
en bois de noyer tourné en torsade.

Les extrémités des accotoirs
sont sculptés de mufles de lion.

Le piétement en H

France, première moitié du XVIIe siècle

Hauteur 93 cm
Largeur 61 cm
Profondeur 53 cm

 Petit Cartel d'Alcôve
à réveil et sonnerie à répétition
à la marque du C couronné

par Louis Jolin à Orléans


Petit Cartel d'alcôve à réveil et
sonnerie "à répétition" en bronze ajouré
très finement ciselé et doré.

Il est orné, à l'amortissement, d'un amour assis,
drapé tenant une guirlande de fleurs
et d'une coquille flanquée de deux dauphins.

Le socle est constitué de feuilles d'acanthe
entremêlées,
desquelles jaillit une chimère.

Il présente une belle ornementation,
de type rocaille, à motifs de branchages,
ondes rayonnantes, volutes et feuillage.
Les grilles du garde-temps sont ajourées et
 ornées de rinceaux et de jeu de fou.

Le cadran circulaire émaillé blanc,
signé "Jolin à Orléans",
indique les heures en chiffres romains
et les minutes, par tranches de cinq, en chiffres arabes,
par deux aiguilles en acier bleui.

Un disque annulaire, au centre,
permet le réglage du réveil.

Époque Louis XV, vers 1745 - 1749

Hauteur 45 cm
Largeur 21 cm
Profondeur 13 cm


Louis Jolin ou Jollin
(reçu Maître en 1740)

Louis Jolin ou Jollin était horloger à Orléans, où il était installé, rue Royale. Reçu Maître en 1740, il meurt en 1781. Son fils, Pierre, lui succède à la même adresse.


Notice

La marque du C couronné nous permet de dater notre cartel de la période 1745 - 1749.

Le registre ornemental, de type rocaille, à l'instar des animaux fantastiques, tels la chimère ou le dauphin, rappelle les éléments de décor proches de ceux utilisés, de manière récurrente, par Charles Cressent (1685 - 1768)


 Autoportrait d'Eugène Péchaubès
en compagnie de son épouse
et de leur lévrier

Autoportrait d'Eugène Péchaubès
représenté à cheval, en compagnie
de son épouse, Madeleine, et de leur lévrier
sur un champ de course (Chantilly ?).

Huile sur Toile signée et datée
en bas à droite Eug. Pechaubès 1927

Dimensions 

Vue

Hauteur 65 cm
Largeur 50 cm

Provenance

Ancienne Collection de
Geneviève Péchaubès, dite Gena, fille de l'artiste

 

Eugène Péchaubès, ou Pechaubès, né à Pantin, le 24 juin 1890, et mort à Paris, le 2 février 1967, est un peintre animalier appartenant à l'école française, rendu célèbre pour son œuvre figurative représentant des portraits de cavaliers, des scènes de courses hippiques, cynégétiques ou militaires...

Portrait de l'artiste dans son atelier

Il se signale, en premier lieu, comme peintre de sujets militaires, particulièrement tirés de l'histoire du Second Empire, pour se consacrer, ensuite, presque exclusivement à l'étude des chevaux de course et devenir un véritable portraitiste de chevaux, dont certains rendus célèbres...

Ses tableaux représentant des courses hippiques couvrent un grand nombre d'hippodromes français et étrangers, comme ceux d'Auteuil, de Longchamp, de Saint-Cloud, de Chantilly, de Deauville, de Maisons-Laffitte, d'Ascot, de Newmarket ou de Kempton Park.

 Feu représentant
Vulcain et Vénus

Feu en bronze ciselé et doré
représentant Vulcain et Vénus.

Ils sont assis sur des socles
à doucines se terminant par des pieds griffes.

Belle ornementation telle que coquilles,
palmettes, chutes d'angle, agrafes et feuillage.

Époque Régence

vers 1720

Hauteur 37.5 cm
Largeur 22 cm
Profondeur 19 cm


Note 

Un feu semblable est conservé au Château d'Ansbach en Allemagne

 Saint Jean Baptiste
le Précurseur

Belle représentation de Saint Jean Baptiste,
dit le Précurseur, en albâtre calcaire fleuri.

Il se tient debout,
le regard légèrement tourné vers la gauche,
avec la main droite (un doigt manquant)
posée sur l'agneau de Dieu couché sur l'évangile,
qu'il tient de la main gauche.

Il est vêtu d'une tunique en peau de mouton
recouverte d'un drapé retombant jusqu'aux pieds.

Duché de Savoie, vers 1520

Hauteur 90 cm
Largeur 32 cm

 Fauteuil de Cabinet
d'époque Louis XV

Curieux Fauteuil de Cabinet,
de forme mouvementée en bois de hêtre
finement mouluré, sculpté et ciré.

La traverse haute du dossier est prolongée
par des accotoirs supportés par
des consoles d'accotoir légèrement en retrait.

L'assise, en forme d'écusson,
repose sur quatre pieds cambrés.

Il présente une belle ornementation,
dans l'esprit rocaille, à motifs de
cartouches feuillagés, volutes,
coquilles et feuilles d'acanthe.

Époque Louis XV

Hauteur 72 cm
Largeur 57 cm
Profondeur 47 cm

Provenance 

Ancienne Collection Carlhian

 Commode à façade cintrée
d'époque Louis XIV


Commode à façade légèrement cintrée
en placage de palissandre et bois noirci.

Le plateau, ceint d'une lingotière,
est orné de motifs géométriques entrecroisés
formant des réserves.

Elle ouvre par quatre tiroirs disposés
sur trois rangs et repose sur des montants arrondis
soulignés par des cannelures de laiton.


Elle présente une belle ornementation
de bronzes vernis telle que :
poignées tombantes à cornes d'abondance,
entrées de serrure à rinceaux feuillagés,
tablier à mascaron et sabots à double volutes 

 ornés d'une coquille.

Époque Louis XIV

Largeur 130 cm
Profondeur 63 cm
Hauteur 89 cm

 Tête d'Empereur Romain
en marbre blanc


Tête d'Empereur Romain en marbre blanc
représenté de profil en bas relief sur une plaque,
de forme ovale, en marbre vert jaspé.

Encadrement en marbre mouluré
grand incarnat veiné gris.

Italie, XVIIe siècle

Hauteur 56 cm
Largeur 46 cm

 Écritoire en Laque
et bronze doré



Très belle et rare Écritoire en bronze
finement ciselé, doré et laque de Chine.

Elle éclaire par deux bras de lumière
ornés d'un groupe en porcelaine de Meissen
représentant un gentilhomme,
en compagnie de son carlin.

Le plateau, en laque de Chine,
est ceint d'une terrasse à doucine,
en bronze très finement ciselé et doré
à motifs de godrons, lambrequins,
cartouches et mascarons.

Il repose sur quatre petits pieds
griffe à feuille d'acanthe.

Époque Régence

Largeur 36 cm
Profondeur 24 cm
Hauteur 23 cm

 Vue de Palerme
attribuée à Francesco Zerilli

Grande Gouache représentant
la baie de Palerme depuis la mer Tyrrhénienne
avec, sur la droite, le Mont Pellegrino
et la voie Acchianata menant
au sanctuaire de Santa Rosalia.

Sur le front de mer, le port, au centre,
avec, à sa gauche, la Porta Felice.

En arrière plan, les monts palermitains
faisant partie de la chaîne des Madonies,
qui s'étend tout au long de la
côte septentrionale de la Sicile.

Francesco Zerilli
(1797 - Palerme - 1837)

École Italienne, vers 1825

Dimensions

Vue
 
34 x 79 cm

Cadre

 39 x 85 cm


Notice

Francesco Zerilli est un des plus importants peintres de vues siciliennes des années
1820 - 1830. Il a été l'élève de Giuseppe Patania et de Francesco Ognibene.

Il commença à travailler comme peintre de paysage en 1819, se spécialisant particulièrement dans les vues de sa ville natale, son atelier se trouvant près de la Porta Felice à Palerme. Il dessina également les traditionnelles vues de Sicile prisées par les voyageurs du Grand-Tour ; Catane, Messine, Syracuse et Naples, avec une prédilection pour la tempera et la gouache. Sa rigueur topographique, son sens du panorama et de la lumière en firent rapidement un artiste très apprécié. Il mourut précocement, en 1837, durant l'épidémie de choléra.

 Paire d'Appliques de Trumeau
"aux Mascarons"

Vendu


Paire d'Appliques, dites de Trumeau,
en bronze finement ciselé et doré.

Elles éclairent par deux bras de lumière
réunis par un mascaron et
présentent une riche ornementation,
dans le goût rocaille, à motifs de feuilles d'acanthe,
branchages de feuilles de chêne,
pampres et volutes feuillagées.

Travail probablement allemand

vers 1740 - 1750

Hauteur 37 cm
Largeur 24 cm

 Crèche en verre filé

Rare crèche en verre filé polychrome
représentant la Sainte Famille
entourée de nombreux personnages,
parmi lesquels des bergers et les Rois Mages
venus se prosterner, à l'occasion
de la naissance de l'Enfant Jésus.

Au centre, de part et d'autre de la Sainte Famille,
l'âne qui a transporté Marie jusqu'à l'étable
et le bœuf qui, grâce à son souffle permet
d'offrir de la chaleur au nouveau-né.

Sur la gauche, Balthazar, avec sa suite,
apportant de la myrrhe en offrande
(signe d'une souffrance future)
et, sur la droite, Melchior offrant de l'or
(symbole de royauté)
et Gaspard tenant un encensoir
(l'encens étant un symbole de divinité).

Nevers, début du 18ème siècle

Largeur 47 cm
Hauteur 32 cm

 

Notice

 

Les Figurines, ou les "Figulines", de verre et d'émaux de Nevers

 

La technique, dite du verre filé de Nevers, semble avoir été conçue dès l'Antiquité autour du bassin méditerranéen.
Concrètement, on utilise des baguettes de verre que l'on vient chauffer "à la lampe". Le verre ainsi ramollit devient malléable et peut être étiré en fil, d'où son nom de verre filé.

C'est en Italie et notamment à Venise à partir du XVème siècle, que des grands centres verriers vont développer la technique du verre soufflé et filé pour fabriquer de la verrerie fine, des perles et des baguettes de verre, destinées à être exportées dans toute l'Europe.

C'est à Nevers que, sous l'impulsion de Louis IV de Gonzague (1539 - 1595), Prince de Mantoue, un centre de verre filé voit le jour, d'où l'appellation connue de "verre filé de Nevers". Le Prince est, en effet, l'époux d'Henriette de Clèves, Duchesse de Nevers, et il y installe sa cour, suivi de nombreux artisans venus d'Italie.

D'autres centres verront le jour à Paris, Orléans, Saumur et Saint-Germain-en-Laye, mais l'appellation demeurera à Nevers, qui fournira la matière première aux centres secondaires.

A partir d'une structure de fils de cuivre et de fer, on modèle à la pince des baguettes de verre ramollies pour façonner des figurines humaines : on trouve des figurines religieuses (saints, scènes de la vie du Christ ou de la Vierge), des figurines profanes issues de la mythologie ou de la vie quotidienne. On y voit, également, des personnages de la Commedia dell'Arte. Il existe, enfin, des ensembles appelés, "paradis", mêlant sujets profanes et religieux au sein de compositions élaborées, dans des boîtes. 

La production de verres filés de Nevers connut un véritable engouement jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, générant aussi bien des commandes royales ou princières que des productions plus modestes, selon le savoir-faire des maîtres verriers.

 

A polychrome flameworked and
enamelled glass depicting a crib

Nevers, early 18th century

Width 18 1/2 in.
Height 12 1/4 in.

 

Bibliographie

"Verre d'usage et de prestige 
  France 1500 - 1800"
  Jacqueline Bellanger
  Les Éditions de l'Amateur - 1988

 

 Paire de Portraits
en Costume de Chasse

Paire de Portraits grandeur nature
représentant un couple d'aristocrates
en costume de chasse.

Ils portent, respectivement, des redingotes
à fermeture en brandebourg de passementerie
et sont coiffés d'un tricorne bordé de galon doré.

L'homme recharge son fusil à l'aide d'un refouloir,
tandis que son épouse tient son arme levée
de la main gauche, le regard tourné vers lui.

Les encadrements sont constitués
par l'assemblage de baguettes en bois ajouré
finement sculpté et doré, dans le goût baroque
de l'époque, très certainement réalisées
dans les ateliers de Johann-Friedrich Funk I.

Huile sur Toile

Auteur anonyme

École suisse alémanique
Vers 1750

Dimensions avec cadre 

Hauteur 266 cm
Largeur 68 cm

Provenance

Ancienne Collection d'Albrecht-Friedrich von Erlach
Château d'Hindelbank

Armes de la famille von Erlach

Notice

Cette paire de portraits grandeur nature devait être, à l'origine, enchâssée dans des boiseries, à l'instar de ceux se trouvant au pavillon de chasse de Falkenlust, en Rhénanie du nord...

Selon une tradition familiale, ils se trouvaient au château d'Hindelbank, près de Berne,

qui fut construit en 1721 - 1725 pour Hieronymus von Erlach par Daniel Stürler, sur les plans de l'architecte français Joseph Abeille. Ceci semble corroboré par la présence d'une vignette reproduisant les armes de la famille von Erlach apposée au dos.

En 1746, Albrecht-Friedrich von Erlach (1696 - 1788), Seigneur d'Hindelbank, comte du Saint-Empire et avoyer de Berne (personnalité politique à la tête de la ville et de l'état de Berne) en hérite, deux ans avant la mort de son père, à la suite de quoi des travaux sont entrepris dès 1750.

C'est très certainement dans le cadre de ce réaménagement, que ces portraits furent exécutés. Leur auteur est, malheureusement, anonyme. En revanche, leurs encadrements sont très caractéristiques du sculpteur suisse d'origine bernoise Johann-Friedrich Funk I (1706 - 1775).


En se référant à l'ouvrage dédié à la dynastie des Funk ("Fonck.A. Berne", Hermann von Fischer, Burgerbibliothek, Berne, 2001), on relève que le château d'Hindelbank est cité à onze reprises, ce qui est la preuve irréfutable que les frères Funk ont été sollicités pour ses aménagements successifs. (Mathäus, l'ébéniste ; Johann Lorenz, le maître serrurier ; Johann Friedrich I, le sculpteur ; Johann Peter, le tapissier et le doreur sur bois ; et Sigmund Emanuel, en tant que négociateur à la tête de l'entreprise familiale).

Il ne fait, donc, aucun doute que les encadrements de nos portraits ont été sculptés par Johann Friedrich (sculpteur) et doré par son frère, Johann Peter (doreur sur bois) !

Pour la petite histoire, ce même "tandem" avait déjà été désigné pour la réalisation d'un nouveau trône, en 1735, pour l'avoyer de l'époque, en la personne de Hieronymos von Erlach (1667 - 1748), le père d'Albrecht-Friedrich von Erlach ("Fonck.A. Berne", page 167)

Bibliographie

"Fonck.A. Berne"
  Hermann von Fischer
  Burgerbibliothek, Berne, 2001

 Ensemble de Six Fauteuils
à dossiers "à la Reine"

par Pierre Bernard

 




Ensemble de six fauteuils à dossiers "à la reine"
en bois de hêtre finement mouluré, sculpté et doré.

Ils présentent une belle ornementation, dans l'esprit rocaille,
à motifs de fleurettes, feuillage et volutes.

Les garnitures de tapisserie à décor floral sont ornées d'oiseaux
(coq, faisan, faucon, poule faisane, cigogne, râle d'eau)
et d'animaux, pour la plupart exotiques
(lion, loup, panthère, tigre, antilope, renard).

Manufacture Royale d'Aubusson

Estampille de Pierre Bernard
(vers 1730 - 15 octobre 1788)

Reçu Maître, le 24 janvier 1766

Époque Louis XV

Hauteur 96 cm
Largeur 68 cm
Profondeur 57 cm